mardi 10 mai 2011

Annulation du pèlerinage à « La Ghriba »: Est-ce bien pour l’image du tourisme tunisien?



Le pèlerinage à la Ghriba à Djerba prévu à partir du 17 mai, comme vous l’annonçait TunisieNumerique ICI, vient d’être annulé. La communauté juive aurait insisté pour maintenir la date du pèlerinage et avait estimé à 6000 le nombre de pèlerins attendus. Le maintien de cette date et la réussite de cet évènement auraient participé à refléter une bonne image de la Tunisie et auraient contribué à la réussite de la saison touristique.
Il semblerait que les Autorités tunisiennes soient derrière cette décision d’annulation, et ce, pour des raisons sécuritaires.
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سقوط دولة الفساد ح2

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La Toile tunisienne perd confiance en son gouvernement


beji presseDeux mois après un premier bras de fer avec les jeunes de la kasbah, qui s’est conclu sur l’annonce de l’organisation d’élections pour une assemblée constituante le 24 juillet, le gouvernement de transition tunisien est à nouveau confronté à une crise de confiance. La répression violente des manifestations du 6 mai à Tunis, dont certains ont témoigné, à l’instar de Shiran Ben Abderrazak, sur le site participatif Nawaat ou du blogueur Bassem Bouguerra dans une vidéo en arabe, a marqué les esprits. Première cible de la répression, les journalistes ont répondu par un communiqué de leur syndicat national (en arabe sur le blog Tunisia Res), dénonçant des atteintes à la liberté d’expression et d’information.
“En quelques heures, le pays qui se trouvait déjà dans une situation précaire liée aux difficultés de la phase de transition, sombre de nouveau dans la violence. Un mort, des journalistes agressés, des manifestants arrêtés… Nous assistons depuis hier à un triste spectacle digne des pires heures de la dictature Ben Ali”, observe Selim sur son blog Carpe Diem, au lendemain de ces manifestations. Preuve, selon lui, de l’extrême fragilité du pays mais surtout de l’irresponsabilité des gens qui en sont à l’origine. Il met ainsi en cause l’ancien ministre de l’intérieur Farhat Rajhi qui, par ses récentes déclarations, a mis le feu aux poudres ; les journalistes ; et “ceux qui sont censés diriger momentanément ce pays et dont le silence est insupportable face à la montée de la violence”.
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Un dessin de Z, à retrouver sur son blog Débat Tunisie.
Quelques jours plus tard, sur la Toile tunisienne, l’apaisement n’est toujours pas de mise, du fait de “la barbarie de la répression policière”, estime Mohamed Yosri Ben Hemdène, du blog L’œil attentif. Car, analyse-t-il, “ce que Farhat Rajhi avait dit n’est pas réellement une surprise pour la rue tunisienne. Tout le monde s’en doutait. Les manifestations [contre le premier ministre de transition Béji Caïd Essebsi] ont commencé avant les déclarations de Rajhi, et les rumeurs d’un éventuel coup d’Etat orchestré par Rachid Ammar, actuel chef d’état-major des armées, se sont répandues depuis la démission de Mohamed Ghannouchi, ex premier ministre au sein du premier gouvernement de transition”.
Pourtant, le gouvernement de transition s’est entre-temps expliqué sur les dérapages sécuritaires. Cible d’une pétition en ligne appelant à son départ, le ministre de l’intérieur Lahbid Essid a présenté ses excuses aux journalistes agressés (sur sa page Facebook notamment). Mais, pour Selim, ses excuses“n’ont fait que renforcer l’impression de son incapacité - ou bien son absence de volonté ? - à contrôler d’une part la brutalité d’une police encagoulée et qui agit toujours de façon arbitraire et en toute impunité, et d’autre part les jeunes casseurs qui pillent et saccagent tout sur leur passage, profitant de ces moments d’instabilité pour renforcer l’impression de chaos”.
Le blogueur Sami Ben Abdallah estime, quant à lui, qu’il fallait présenter des excuses aussi aux manifestants qui étaient sauvagement réprimés, annoncer la constitution d’un Comité d’investigation indépendant et annoncer ses résultats le plus vite possible. Beji Caid Essebsi osera-t-il limoger Habib Essid, le ministre de l’intérieur, ou aura-t-il le courage de présenter des excuses publiques à tous les manifestants tabassés et non pas aux seuls journalistes ou annoncer carrément sa démission, comme l’avait fait le général de Gaulle au lendemain de mai 1968 ?”


Débat télévisé du premier ministre de transition tunisien Béji Caïd Essebsi le 8 mai 2011 (en arabe).
Le second discours-débat télévisé “de crise” du premier ministre de transition, dimanche 9 mai au soir, était également très attendu. Malgré les événements du 6 mai,  un sondage réalisé le 8 mai et publié par le journal électronique Kapitalisrévèle que M. Essebsi demeure la personnalité politique en qui les Tunisiens ont le plus confiance (39,5 %). Deux tiers des sondés ont même jugé les propos de M. Rajhi contraires à l’intérêt du pays. Pourtant, M. Essebsi n’a pas vraiment convaincu la Toile tunisienne. Sur la page Facebook du groupe Tunisie, à la question “les propos de Béji Caïd Essebsi vous ont-ils convaincu ?”, 65 % des quelque 24 000 votants répondent non.
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Sur la page Facebook du groupe Tunisie, des internautes répondent à la question “quelles sont vos impressions après le débat avec Béji Caïd Essebsi ?”
Pour Mohamed Yosri Ben Hemdène, auteur du blog L’œil attentif“Essebsi a enfin parlé… pour ne rien dire”. Selon lui, le premier ministre de transition “s’est montré plutôt rigide sur ses positions”, réglant ses comptes avec Farhat Rajhi, comme le rapporte le journal électronique Kapitalis“sans donner des preuves concrètes de l’innocence du gouvernement, hormis sa grande ’surprise’”.
Noueddine Bourougaa, du blog Thala solidaire, critique également M. Essebsi qui,“lorsqu’il prétend que derrière l’affaire Rajhi il y a une main invisible (…) ne fait que jeter l’amalgame dans le marché des rumeurs et réduit d’autant plus la confiance de la population envers ce gouvernement de misère”“Ce genre de premier ministre ne rassure pas, n’encourage pas, n’ouvre pas de perspectives en mesure de calmer la rue et nous ramène malheureusement au mépris langagier et aux maladies de grandeur caractéristiques de l’époque de Bourguiba…”, conclut-il.
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Sur la page Facebook du groupe Tunisie, des internautes répondent à la question “quelles sont vos impressions après le débat avec Béji Caïd Essebsi ?”
Sur la question de la répression policière, M. Essebsi n’a pas davantage convaincu la blogosphère. Imed Bahri estime ainsi dans le journal électronique Kapitalis que Béji Caïd Essebsi “s’est fait l’avocat de l’appareil sécuritaire”, en justifiant ses dérapages dans la capitale par le “choc psychologique et [la] crise de confiance” qu’il traverse. “Dire que les réponses de M. Caïd Essebsi concernant les questions sécuritaires n’ont pas été convaincantes et encore moins rassurantes est un euphémisme. Attribuer les dérapages sécuritaires à de mystérieuses ‘parties qui ne veulent pas que les élections soient organisées dans les délais fixés’ est une manière de botter en touche et d’esquiver une question qui préoccupe au plus haut point les Tunisiens”, estime-t-il.
Béji Caïd Essebsi “m’a vraiment déçu, renchérit Henda Hendoud sur son blog,lorsqu’il a menacé le peuple. Sécurité ou liberté ? Démocratie ou économie ? Des élections ou des manifestations ? Cette politique de chantage n’est pas digne d’un gouvernement provisoire qui a promis à un peuple révolté de mener à bien sa révolution”. Et de conclure : “à quand une vraie rupture avec le passé ? A quand des élections libres qui mettront fin à tout ce flou, ces injustices et ce vide ?” Les craintes se multiplient en effet quant à un report des élections et des groupes se forment déjà en ligne, à l’instar du groupe Facebook “Tous contre le report des élections après le 24 juillet”.
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Sur la page Facebook du groupe Union des Tunisiens indépendants, des appels sont diffusés pour soutenir le premier ministre de transition et organiser des manifestations de soutien à la coupole de la Menzah.
Mais, nombreuses sont également les voix à s’élever ici et là contre ceux qui seraient tentés de plonger à nouveau la Tunisie dans un état d’instabilité en appelant le gouvernement à la démission. Sur sa page Facebook, le groupe Union des Tunisiens indépendants publie ainsi une note intitulée “j’ai honte et j’ai mal”. Il y dénonce “une minorité qui s’est mise en avant pour parler en mon nom, au nom des 11 millions de personnes qui ne parlent pas. Une minorité qui présente certes certaines demandes légitimes et logiques, mais cela lui donne-t-il pour autant le droit de m’impliquer simple citoyen et de parler à ma place ? Cela lui donne-t-il le droit de se proclamer protectrice d’une révolution populaire qui a englobé toute la Tunisie ?? Je me lève contre la dictature de la rue, cette dictature diffamatoire qui n’a ni foi ni lois dictature basée sur les ouï-dire et sur des preuves soi-disant ‘irréfutables’ et de sources sûres pêchées sur Facebook et dans des articles à l’origine obscure. Je me lève contre ces pseudo défenseurs de la révolution qui veulent raffler la mise et prendre le contrôle du pays !!”
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عاصفة في إيران



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العثور على جثة فرنسي مقطوعة الرأس بتونس



جاء في جريدة “البيان” الإماراتية أن إحدى الفرق الأمنية عثرت اواخر الاسبوع الماضي على جثة كهل فرنسي في الخامسة والأربعين من عمره داخل وحدة سكنية بحي العوينات في العاصمة تونس. وأضاف نفس المصدر أن الجثة كانت متعفنة عند التفطن إليها، وأن الضحية تعرض إلى الذبح، حيث فصل رأسه عن جسده.
وقد انتبه الجيران إلى وجود روائح كريهة  تنبعث من إحدى الشقق، ما دفع بهم إلى إبلاغ أجهزة الأمن التي اكتشفت جثة القتيل في حالة تعفن، وإلى جانبها الرأس المقطوعة.
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مشرف وبوش اتفقا سرا لقتل بن لادن



كشفت صحيفة ذي غارديان البريطانية عن أن الولايات المتحدة أبرمت اتفاقا سريا مع باكستان قبل حوالي عشر سنوات يسمح بموجبه لواشنطن بالقيام بعملية عسكرية ضد زعيم تنظيم القاعدة 

أسامة بن لادن على الأراضي الباكستانية.

ونسبت ذي غارديان إلى مسؤولين باكستانيين وأميركيين متقاعدين وحاليين القول إنه سبق للرئيس الباكستاني السابق برويز مشرف والرئيس الأميركي السابق جورج بوشالتوصل إلى اتفاق يخول القوات العسكرية الأميركية شن هجوم لقتل بن لادن كالذي تم قبل أيام، موضحة أن ذلك الاتفاق بين الطرفين جرى إثر نجاة زعيم تنظيم القاعدة من هجمات شنتها ضده القوات الأميركية في جبال تورا بورا الأفغانية أواخر 2001.


وأوضحت الصحيفة أن الاتفاق السري سمح للقوات العسكرية الأميركية بشن غارة داخل أراضي باكستان من جانب واحد بحثا عن بن لادن ونائبه أيمن الظواهري، وأن الاتفاق سمح لباكستان بالاحتجاج بقوة في حال تصفية الرجلين.

وأشارت ذي غارديان إلى أن قوات عسكرية أميركية خاصة أغارت على منزل تحصن فيه زعيم القاعدة في بلدة إبت آباد قرب العاصمة إسلام آباد، وتمكنت من قتل بن لادن صبيحة اليوم الثاني من مايو/أيار الجاري، وسط إصرار المسؤولين في باكستان على أنهم لا يعرفون عن العملية شيئا.


الرئيس الأميركي باراك أوباما قال إنه لا بد من وجود شبكة داخل باكستان كانت تدعم زعيم تنظيم القاعدة في البلاد
شبكة دعم
وأشارت الصحيفة إلى أن باكستان تواجه انتقادات شديدة إثر مقتل بن لادن على أراضيها، وأن الرئيس الأميركي باراك أوباما قال إنه لا بد من وجود شبكة داخل باكستان كانت تدعم زعيم تنظيم القاعدة.

وأضافت أن المسؤولين الباكستانيين والقادة العسكريين في المقابل وجهوا انتقادات شديدة اللهجة للولايات المتحدة، وأن رئيس الوزراء الباكستاني يوسف رضا جيلاني أطلق تهديدات أمام البرلمان بأن بلاده تحتفظ بحق الرد بكل قوة.
كما نسبت الصحيفة إلى مسؤول أميركي وصفته بأنه بارز ومطلع على عمليات مكافحة "الإرهاب" قوله إنه كان هناك اتفاق بين بوش ومشرف بشأن تصفية بن لادن إذا اكتشفت واشنطن مكان وجوده.
وأضاف المسؤول الأميركي أن الاحتجاجات الباكستانية كانت الوجه العام للاتفاق وأن الولايات المتحدة كانت تعلم أن المسؤولين الباكستانيين سينكرون الاتفاق وكل تداعيات الاتفاق على الأرض الباكستانية.
بدء تحقيقات
وقالت ذي غارديان إن مسؤولا باكستانيا وصفته برفيع المستوى أكد أن اتفاقا قد تم التوصل إليه بالفعل في ظل حكم الرئيس السابق مشرف، مضيفا الجيش الباكستاني قام بتجديد الاتفاق أثناء مرحلة التحول إلى الديمقراطية، وأن الهجوم على بن لادن في بلدة إبت آباد تم تنفيذه بموجب ذلك الاتفاق بغض النظر عن الاتهامات الشكلية المتبادلة بين الجانبين.

وأما جيلاني، فقال إنه لم تتم دعوة بن لادن للعيش في باكستان، وإن الجيش بدأ تحقيقات بشأن كيفية اختفائه داخل البلاد، مضيفا أن كبار الجنرالات في الجيش سيقدمون موجزا بشأن قضية وجود ومقتل بن لادن التي هزت باكستان وأثارت جدلا واسعا في أنحاء العالم.

كما أثنى رئيس الوزراء الباكستاني على علاقة تحالف بلاده مع الولايات المتحدة، مرحبا بزيارة مرتقبة تقوم بها وزيرة الخارجية الأميركية هيلاري كلينتون إلى باكستان.

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حماس ترفض مفاوضة إٍسرائيل

أعلام حماس وفتح في احتفالات المصالحة في غزة (الفرنسية)

عوض الرجوب-الخليل

رفضت حركة المقاومة الإسلامية (حماس) إجراء أي مفاوضات مع إسرائيل، مؤكدة أن طريق المفاوضات ثبت فشله خلال عشرين عاما، وأن القضية الفلسطينية تراجعت كثيرا خلال هذه الفترة.
 
جاء موقف حركة حماس ردا على تصريحات الرئيس الإسرائيلي شمعون بيريز التي لم يستبعد فيها احتمال إجراء مفاوضات في المستقبل مع الحركة، معتبرا "أنه ليس هناك شيء دائم، وأي شيء يمكن أن يحدث".
 
بدورهم يستبعد محللون أن يكون في حساب حماس إجراء مفاوضات منفردة مع إسرائيل رغم حديثها عن منح فرصة للمفاوض الفلسطيني، موضحين أن التصريحات الإسرائيلية صادرة عن جهة لا تصنع القرار في إسرائيل.
 
البردويل: تجربة المفاوضات على مدى 20 عاما أثبتت أن القضية الفلسطينية تراجعت(الجزيرةنت-أرشيف)
خارج الحسابات
ويؤكد القيادي في حماس صلاح البردويل أنه ليس في حسابات الحركة ولا في إستراتيجيتها إجراء حوار "لا مع بيريز ولا مع الكيان الصهيوني"، موضحا أن الحركة "تؤمن بأن المفاوضات طريق للمماطلة وإعطاء فرصة من الزمن لهذا الكيان كي يكرس وقائع على الأرض".
 
وأضاف في حديثه للجزيرة نت أن تجربة المفاوضات على مدى 20 عاما أثبتت أن القضية الفلسطينية تراجعت كثيرا في فترة المفاوضات، وحتى هذه اللحظة لا نتائج لها على الإطلاق، بل على العكس تماما.
 
وتابع البردويل بقوله إن الحركة وهي تدخل اتفاق مصالحة مع السلطة الفلسطينية،تدعو الأخيرة إلى إعادة بناء الإستراتيجية الفلسطينية، وإدارة الصراع بطريقة مختلفة عن نهج المفاوضات، مشددا على أن حماس لا يمكن أن تخالف هذه القناعات باتجاه معاكس وهو المفاوضات.
 
إطار الوفاق
وأوضح أنه إذا تم التوافق -جدلا- على أن حماس ستكون في المفاوضات "فالأولى أن يتم ذلك عن طريق فلسطيني مشترك يتلاءم مع أجواء المصالحة والوفاق الفلسطيني"، معتبرا تصريحات بيريز "محاولات مكشوفة لإظهار مرونة إسرائيل، في الوقت الذي تمارس فيه أقسى أنواع الجرائم بحق الشعب الفلسطيني والقضية الفلسطينية".
 
وفي ما إذا كانت حماس ستشارك في مؤتمر السلام الذي اقترحته باريس مؤخرا، قال البردويل "لا نفهم مضامين هذه المؤتمرات، فمؤتمر مدريد كان من أجل ترويض الشعب الفلسطيني والمقاومة والزج بالقضية في أتون مفاوضات ثنائية يرعاها حليف لإسرائيل، وكانت النتيجة عكس كل التوقعات التي كان يحلم بها البعض".
 
وأضاف أنه من غير المفهوم مضمون المؤتمر الذي تدعو إليه فرنسا وأساسه، مؤكدا أن المطلوب -بدل المؤتمرات- إعطاء الشعب الفلسطيني دولة وسيادة كاملة على حدود 67 وعاصمتها القدس، وعودة اللاجئين إلى بيوتهم وديارهم.
 
 بسيسو: لا يوجد فيتو سياسي لدى حماس فيما يخص المفاوضات (الجزيرة نت-أرشيف) 
عوائق سياسية
من جهته استبعد المحلل السياسي مؤمن بسيسو وجود أي فيتو سياسي لدى حماس في ما يخص المفاوضات، لكنه قال إن القضية حاليا ليست محل بحث ونقاش داخل الأطر القيادية والتنظيمية للحركة نظرا للعوائق السياسية التي تحول دون ذلك.
 
ويضيف أنه لو زالت هذه العوائق وتوفرت الظروف الموضوعية والأرضية السياسية المواتية والمتمثلة في انصياع إسرائيل لإرادة الشعب الفلسطيني وحقه الوطني، فإن الأمر وارد، مضيفا أنه "يمكن حينذاك لحركة حماس أن تبحث هذا الموضوع بشكل أو بآخر".
 
ويرى أن تصريحات بيريز لا تعبر عن اتجاه سياسي إسرائيلي حقيقي في التعاطي مع الوضع الفلسطيني بشكل عام وحركة حماس بشكل خاص، وإنما تأتي في إطار إعلامي استهلاكي، ذلك أن "من يرغب في الجنوح نحو السلم والمفاوضات فإن ممارساته وسلوكياته على أرض الواقع يجب أن تتوافق مع الشعارات والدعوات التي يطلقها".
 
ووصف تصريحات الرئيس الإسرائيلي بأنها لا تحمل أي قيمة سياسية لكونها تصدر عن شخصية لا تمثل السياسة الإسرائيلية الرسمية، وليس لها علاقة بالدوائر الفعلية لصنع القرار داخل دولة الاحتلال.
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Ce que M. Beji-Caïd Essebsi n’a pas compris…



Après les déclarations bouleversantes et graves de Mr. Rajhi postées sur Facebook, et l’émoi qu’elles ont suscité auprès des citoyens, nous avons été attentifs à toutes les “révélations” désinformations et autres intoxications, de part et d’autre. Le clou du spectacle devant être, évidemment, l’intervention de Mr. Beji Caid-Essebsi de dimanche 8 mai.
Tout d’abord, je voudrais relever un point important qui semble avoir échappé aux commentateurs (volontairement ou involontairement) : visionnant la vidéo postée sur Facebook, outre les déclaration de Mr. Rajhi, j’ai été choquée par l’irrespect de toute déontologie de la part des deux journalistes.
Mr. Rajhi avait clairement demandé que ses déclarations ne soient pas enregistrées, ce à quoi la pseudo-journaliste a consenti, alors qu’elle faisait semblant. C’est tout simplement scandaleux, indigne et irresponsable. Dorénavant tous les politiciens se méfieront des journalistes par peur d’être piégés à leur tour. Voilà où mène l’amateurisme des rejetons de l’IPSI! Quelle honte!
Cette réserve peut être déjà constatée dans la disposition des sièges lors de l’intervention de Mr. Beji Caïd-Essebsi ce dimanche 8 mai : il se tient à bonne distance et le message est sans ambiguïté: Messieurs-Dames les journalistes, vous êtes des pestiférés!
Concernant votre prestation, Monsieur le Premier Ministre du gouvernement de transition, je trouve inadmissible le ton hautain avec lequel vous vous êtes exprimé. Si vous avez réclamé la présence des journalistes, c’est parce qu’ils sont, bon gré mal gré, le véhicule à travers lequel vous faites porter votre voix auprès des citoyens. Ce ton irrespectueux reflète tout le bien que vous pensez du peuple, j’allais dire populace.
D’autre part, la raison avancée pour expliquer le renvoi de Mr. Rajhi est on ne peut plus ubuesque. Que Mr. Rajhi fût un novice, tout le monde l’admet. Nonobstant, cela ne l’a pas empêché de faire un bon travail en mettant de l’ordre dans son Ministère, et en calmant le peuple. S’il y a eu débordements de la police pendant son mandat, que dire de ceux que vient de vivre Tunis sous l’autorité de votre homme, Mr. Essid? Le devoir de Mr. M’bazaa, suivant votre logique, serait de vous démettre tous les deux à votre tour!
Ensuite vous dites que Mr. Rajhi est irresponsable, entre-autres parce qu’il a remplacé un haut responsable du service de sécurité -alors qu’il agissait dans le cadre de ses prérogatives et dans son Ministère- sans vous consulter. Une petite faute s’il en est, et à laquelle vous auriez pu remédier en prodiguant à Mr. Rajhi quelques bons conseils et le faisant bénéficier de votre expérience… alors même que vous estimez ne rien devoir, ni consulter pas plus que communiquer, avec la Commission de Mr. Yadh ben Achour avant de démettre Mr. Rajhi. Vous vous arrogez des droits que vous niez aux autres. Ne dirait-on pas que la mosquée se moque de la sadaqa?
Cet autoritarisme que vous déployez, la Tunisie n’en veut pas. Je suis tentée de dire que vous confondez l’état, et le prestige de l’état avec votre propre personne.
Monsieur le Premier Ministre du gouvernement de transition, il serait temps de vous réveiller de votre songe. A votre âge on comprend que vous ayez pris des plis et qu’ils sont difficiles à changer. Cependant, la Tunisie a beaucoup changé, et au lieu de l’accompagner dans cette phase, ce sont vos anciennes pratiques qui vous rattrapent. N’espérez pas que le peuple craigne votre personne, ni le gouvernement auquel vous appartenez.
Le peuple n’a pas peur, sachez-le, il est pacifique et veut un dialogue. La réponse disproportionnée de votre police, car ce n’est pas la nôtre, vous accuse plus que quiconque, de vouloir instaurer une nouvelle dictature. Vous allez déchanter. Nous ne vous laisserons pas faire car il ne s’agit pas de vous ni de redorer votre blason. Il s’agit de l’avenir de tout un peuple et de tout un pays. Cet avenir ce n’est ni vous ni vos alliés qui en détenez la clé. C’est la jeunesse de ce pays qui reçoit vos coups de matraque, et qui vous l’arrachera des mains.
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Le billet de Hatem Bourial – À qui profite le crime ?



Sans vouloir être cynique, savez-vous à qui profitent tous les petits crimes sans importance qui polluent désormais notre quotidien ?
Savez-vous qui est le bénéficiaire final des actes fous de cette Tunisie qui préfère se tirer une balle dans la jambe plutôt que tourner la page et construire l’avenir ?
Selon,  le très sérieux journal suisse « La Tribune », l’effondrement du tourisme tunisien nous guette. En effet, ce journal mentionne que depuis la Révolution, nous avons perdu 80% du flux touristique habituel.
Toujours selon ce journal, ce sont les Baléares, les Canaries,  la Grèce, la Sardaigne et La Sicile qui profitent de la situation qui prévaut en Tunisie mais aussi en Egypte et au Maroc.
Tels sont donc les bénéficiaires du Karakouz qui se joue sous nos yeux impuissants. Et ce ne sont pas de coûteuses (et mal conçues) campagnes de promotion qui sauveront la mise.
Au nom de quel humour douteux invoque-t-on des « balles qui fusent » pour relancer le tourisme tunisien ? Pourquoi parler de « champs de ruines » ? Ce cynisme est-il de mise ou bien est-il le fait d’agences-conseils incompétentes qui, sachant qu’elles tireront leur épingle du jeu sonnant et trébuchant, se soucient comme d’une guigne de l’avenir du tourisme tunisien ?
Pourtant, les professionnels tunisiens sont là et personne ne demande leur avis sur les modalités de cette relance qui, comme à l’accoutumée, se décide dans le silence feutré des cabinets.
Une bonne nouvelle pour terminer. Le même journal, « La Tribune », souligne que la seule chance de relance estivale du tourisme tunisien serait un trop-plein des destinations de rechange. Tu parles d’une bonne nouvelle !
C’est la mort dans l’âme que j’écris ces quelques lignes. A la frustration de ne pas être entendu s’ajoute l’indignation face à cette campagne de promotion. Et sur tout cela viennent se poser, cerises amères sur un gâteau rance, la rage contre ceux qui enflamment la rue et la tenace impression que tout le monde s’en fout.
Serions-nous, à force de vivre dans le flou , devenus fous, poux, hiboux ? Qu’on se le dise : il n’est jamais trop tard et rien n’est perdu d’avance. Il suffit de lutter avec conviction et ne pas sombrer dans le désespoir de celles et ceux à qui tout échappe. Vive la Tunisie libre, souveraine, rationnelle, tolérante et par-dessus tout vigilante…
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