lundi 9 mai 2011

الزمزمي : " لا حرج إذا أراد الرجل/ الزوج ممارسة الجنس مع جثة زوجته بعد ساعات من موتها".



في خروج إعلامي مثير وجديد، قال الشيخ عبد الباري الزمزمي، رئيس الجمعية
المغربية للدراسات والبحوث في فقه النوازل، إن "الدين الإسلامي يبيح ممارسة الجنس

على الجثث، بشرط إذا كان الطرفان يربطهما عقد القران قبل الموت". وتابع الزمزمي قائلا

أنه " لا حرج إذا أراد الرجل/ الزوج ممارسة الجنس مع جثة زوجته بعد ساعات من موتها،

معتبرا أن الدين الإسلامي لم يحرمه على الأزواج".


وأضاف الشيخ المغربي التحفة قائلا:" حتى إذا كان الرجل نادرا ما يفكر في ممارسة

الجنس مع زوجته وقت وفاتها، إلا أن الدين الإسلامي سمح له بذلك"، على أساس إن

الزوجة حلال لزوجها حتى بعد مماتها، وأن الموت لا يفسخ العلاقة الزوجية، باعتبار أنه

جاء في القرآن أن الزوج والزوجة يمكن أن يكونا في الجنة معنا، أي بعد الموت، وفق قوله.


ونفى الخبير في فقه النوازل، الذي كان يتحدث ليومية  "الصباح" مصدر الخبر، أن يكون

الموت يعادل الطلاق، حسب ما يؤكده بعض علماء الدين الإسلاميين، وأن لا دليل سواء

في القرآن أو في الأحاديث النوبية يؤكد ذلك، معتبرا أن الزواج يبقى قائما حتى بعد

الممات.


وأن الدين الإسلامي أباح للزوج أن يفعل بزوجته ما يشاء وكيفما شاء وقت ممارسة

الجنس، شرط أن لا يأتيها من الدبر، مؤكدا أن الزوجة أيضا لها حرية اختيار أو رفض تلك

الممارسات "الانحرافية"، باعتبار أن رضا الطرفين شرط أساسي في العملية.


وقال الزمزمي أنه إذا أحب الرجل أن يشم رائحة كريهة لزوجته، مثلا، فلا عيب في ذلك،

مادام أنها لا تمانع وأنه لن يأتيها من الدبر، مشددا على أن كل الانحرافات مستحبة في

إطار العلاقة الزوجية.

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Une Rajhirinade tourne à une affaire d’état


Par Dr rafik boujdaria





Les centaines  d’articles, les milliers de commentaires sur les réseaux sociaux et les dizaines d’heures d’antenne, les manifs et tout ce qui se passe depuis deux jours dans tout le pays après les déclarations de Mr Farhat Rajhi sonnent la fin de la période romantique du post 14 janvier et annoncent le début des choses sérieuses voire graves qui nous guettent et qui risqueront de prendre en otage non seulement notre quotidien, fait d’un mélange d’opti-pessimisme , mais surtout notre futur et c’est là que ça fera très, très mal .

Les réactions de notre classe politique n’ont pas échappé à une logique partisane déplorable en ces moment difficiles : il y en a ceux qui ont rajouté de l’huile sur le feu à la manière des pyromanes  et ceux qui, dans une timidité douteuse, apportent leur soutien au gouvernement sans jamais critiquer celui-ci sur sa feuille de route ni sur sa relation avec la haute instance et encore moins sur ses prestations en matière de transition démocratique.

Nous avons entendu sur une radio privée, un chef de parti affirmer que la haute instance est manipulée par une organisation américaine appartenant à la CIA et spécialisée dans l’avortement des révolutions !!! Nous avons  lu  aussi les déclarations de l’extrême-gauche et de la gauche extrême  qui affirment que les déclarations de M. Rajhi viennent confirmer leurs analyses antérieures concernant le danger que représente encore le système de la dictature toujours en place sur la révolution appelant les tunisiens à faire face aux forces occultes  de la contre-révolution !!!
Le parti Ennahdha qui s’est toujours plaint des  tentatives visant à l’affaiblir appelle l’armée à respecter le caractère civil  de l’état et de ne pas s’immiscer dans les affaires politiques(sic).

Ces déclarations ont donné du crédit aux propos de Mr Rajhi poussant la rue à  s’enflammer et les nombreux incidents signalés un peu partout dans le pays sont la suite logique de cette potion révolutionnaire servie par les soins de notre classe politique après une tragique Rajhirinade !!!

Ces déclarations ont poussé enfin  un homme fréquemment cité, à apparaître dans les média et à prendre enfin la parole, il s’agit de Mr Kamel Eltaief  longtemps présenté comme un homme de l’ombre…

Mais à qui profite ce coup de force et cette Rajhirinade ? À tous ceux qui veulent affaiblir le gouvernement Caïd Essebsi pour le faire tomber, Rajhi serait il leur alternative ? A ceux qui veulent retarder les élections de la constituante et ils sont nombreux ? Ou bien à ceux qui veulent revenir à travers le chaos ? A qui profite cette gabégie ? certainement à ceux qui ne veulent rien partager, vraisemblablement à ceux  qui n’ont pas de quoi convaincre et probablement à ceux qui estiment être plus efficaces dans la peau du persécuté afin de cacher leur nature de persécuteur.

Un nouveau coup de force est en marche contre le gouvernement qui, par ses dérives populistes, est tombé dans son propre piège. Peu importe l’avenir personnel de M.M. Rajhi et Caïd Essebsi. Par contre, ce qui nous intéresse, c'est  le devenir de la révolution qui a était faite au nom de la dignité et de la liberté et qui risque de tourner à une nouvelle dictature qui viendra pour faire respecter l’ordre et sauvegarder l’intérêt suprême de la nation ….

La Rajhirinade tourne à une affaire d’état et la Tunisie est en passe de devenir un cas d'école pour ceux qui veulent changer un ordre établi puisqu'on dira qu’encore une fois une révolution accouche d’une dictature et qu'il vaut mieux garder « les nôtres ».

Mais qui a fait le lit de tous ces agissements ? Rajhi, mais avant lui ne faut-il pas revenir à la feuille de route de Mr Caïd Essebsi  qui, pour agir « en bon politique chevronné » avait succombé aux charmes de la constituante et pour asseoir sa légitimité, avait fait de la haute instance un contre pouvoir révolutionnaire, alors que la légitimité des uns et des autres faisant défaut, il fallait  faire repartir le pays sur une base légitime ? Ceux qui ont crié au scandale d’une élection présidentielle et d’une constitution recousue,  qu’offrent-ils aujourd’hui au peuple, la sécurité, le travail, ou bien une vision politique claire. ?

Rien de cela, ils offrent l’image déplorable de partis en course pour le pouvoir, rien que le pouvoir. Les discussions interminables sur l’article 15 nous ont fait oublier la loi électorale elle-même , le peuple sera peut- être appelé aux urnes le 24 juillet prochain pour choisir les pères fondateurs  parmi des candidats qu’il ne connaît pas suffisamment à travers leurs programmes mais qu’il connaît fort bien à travers leurs surenchères politicardes et leurs défenses extrêmes des objectifs de la révolution qu’aucun d’ailleurs n’a défini. Jouant sur cet amalgame et cet imbroglio, notre classe politique a besoin de classe d’été pour mieux affronter l’automne. Faute de quoi, on aurait tous à l’entrée de l’hiver la gueule de bois. Celle-ci étant un sport national, y rajouter la gueule serait un exploit  dans les olympiades de l’égocentrisme et de la paranoïa des politiques , à bon entendeur salut .
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تدخل أصحاب المال في القرار السياسي - من عهد بورقيبة الى اليوم، يعينون المسؤولين والوزراء وجلهم أصل الداء | Free Voice الصّوت الحر

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Hammadi Jebali lundi à Washington pour débattre du modèle de démocratie pour la Tunisie





«Quel type de démocratie pour la nouvelle Tunisie : islamique ou civile?» Tel est le thème du débat qu’animera à Washington, Hammadi Jebali, secrétaire général du mouvement Ennahdha, lundi 9 mai 2011. Invité par le Centre d’Etudes sur l’Islam et la Démocratie (CISD) que dirige le tunisien Radwan A. Masmoudi (fondateur de la Tunisian Scientific Society),  le N° 2 d’Ennahdha aura à exposer la position de son parti et répondre à de nombreuses interrogations que se posent les analystes américains.
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Yadh Ben Achour : le report des élections n’est qu’une probabilité et la décision en revient au Premier Ministre



Les propos du Pr Yadh Ben Achour au sujet d’un éventuel report de la date des élections pour la constituante, rapportés par notre confrère ont-ils été mal interprétés ? C’est ce qu’il affirme. Publiés sous le titre de "Report de la date des élections", dans une interview annoncée à la Une, le titre a suscité son « étonnement » qu’il a exprimé dans une mise au point indiquant que « cet intitulé n'est pas conforme à la teneur de l'entretien accordé au journaliste de ce quotidien. »
 
Le professeur Yadh Ben Achour a, d'autre part, précisé avoir déclaré "qu'il est très probable de reporter la date des élections de la Constituante" et que cette décision est du ressort du Premier ministre.
 
Il a, par ailleurs, ajouté qu'il a évoqué dans cet entretien les difficultés pratiques et techniques qui entourent le déroulement de l'opération électorale, soulignant que l'instance supérieure indépendante pour les élections n'a pas encore été élue.
 
Le président de la Haute Instance pour la réalisation des objectifs de la révolution a relevé la contradiction manifeste entre la formulation affirmative de l'intitulé de l'entretien et la teneur de l'article.

L'article intégral publié par La Presse
 
Report de la date des élections
 
• Octobre ou novembre seraient mieux indiqués
• Lundi, élection des 16 membres de la Commission supérieure indépendante des élections
 
Après de longues semaines de débats, parfois houleux, marqués par des tensions et des démissions, autour de la mouture du projet du code électoral et suite à moult tractations, le gouvernement de transition et le Conseil de l’Instance supérieure pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique sont finalement tombés d’accord sur la formulation du fameux article 15 concernant l’inéligibilité des anciens responsables RCD. Adopté vendredi par le Conseil des ministres, cet article interdit aux personnes ayant assumé des responsabilités au sein du gouvernement du président déchu de présenter leur candidature, à l'exception des membres de ce gouvernement n'ayant pas appartenu au Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD-dissous). Il ne permet pas, également, aux  personnes qui ont occupé des postes de responsabilité dans les structures du RCD, sous le régime du président déchu, de se présenter aux prochaines élections de la Constituante. Les responsabilités concernées seront déterminées par décret, sur proposition de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution. Il en est de même pour les personnes qui ont appelé le président en fuite à renouveler sa candidature à l'élection présidentielle de 2014. Cette liste sera établie par la Haute Instance pour la réalisation des objectifs de la révolution. 
 
Agir sans haine ni vengeance
 
Cette bataille terminée, on s’attend à une autre bataille, probablement, aussi rude que la première. Elle sera engagée cette fois-ci autour de la détermination des responsabilités au sein de l’ancien RCD et la liste des personnes ayant appelé l’ancien président à se représenter pour les élections de 2014. Sur ces deux questions, M.Iadh Ben Achour, président de l’Instance, reste optimiste, bien que la porte des interprétations demeure grande ouverte. «Il faudra, nous confie-t-il, faire preuve de beaucoup de bon sens pour ne pas tomber dans l’inquisition et la chasse aux sorcières. Nous devons être à la fois justes et équitables. Sur ce plan, ce ne sera ni 10 ni 23 ans, mais  plutôt un système de sélection qui tienne compte de plusieurs paramètres dont, notamment, l’implication dans des affaires de corruption, de détournement de fonds ou encore dans la torture. Aussi faut-il rappeler que les premiers pas de l’ancien régime ont séduit presque tout le monde avec sa fameuse déclaration, son pacte national, l’amnistie qui a été proclamée, le retour des exilés politiques, la réforme de la Constitution de 1988 qui avait aboli la présidence à vie et la création du Conseil constitutionnel. Tout cela avait fait croire à l’ouverture du régime et plusieurs personnalités indépendantes ou partisanes venues même de l’opposition, du monde politique et autres ont été sollicitées pour apporter leur contribution à la réalisation de ce nouveau processus qui, malheureusement, s’est avéré par la suite une véritable imposture et un produit attrape-nigauds». La tâche est loin d’être une sinécure et le Conseil de l’Instance risque de se retrouver, de nouveau, dans une situation de confusion totale et de tiraillement et chaque membre pourrait y aller  de sa propre interprétation. Il y a ceux qui admettent que le début de la dictature date des élections de 1989 alors que d’autres le renvoient à 1992 qui a marqué le début des années de plomb avec la traque des islamistes, le verrouillage du régime, le harcèlement des défenseurs des droits de l’homme et le quadrillage des médias. D’autres encore, les plus enclins à la réconciliation, se limitent aux dix dernières années qui ont vu la modification de la Constitution pour permettre à l’ancien président de briguer de nouveaux mandats. «L’interprétation ou l’Ijtihad, explique M.Ben Achour, se fera à un double niveau, au niveau du temps et au niveau des responsabilités. Mais, je suis confiant que nous arriverons à un consensus, loin de tout sentiment de vengeance ou d’excès». Quant à la liste des «mounachidines», c’est-à-dire ceux qui ont lancé des appels à l’ancien président pour briguer un nouveau mandant en 2014, la question est encore plus complexe. Comment et par quels moyens va-t-on déterminer les listes, surtout quand on sait que plusieurs personnes dont les noms ont figuré sur ces fameuses listes n’ont même pas été informées ni consultées ? Et puis quelles listes, la toute première, celle des soixante cinq ou la deuxième, celle des mille ou encore celles que certains journaux ont délibérément sollicitées auprès de leurs lecteurs et qui comptent des milliers ? Autant de questions qui prouvent la difficulté de l’opération et sa complexité. «J’en conviens, répond le président de l’Instance qui ajoute : nous recevons régulièrement des dizaines de réclamations de la part de personnes qui affirment n’avoir pas adhéré de manière spontanée à la cohorte des «mounachidines» et que, par conséquent, elles souhaitent être radiées de la liste. Ce qui prouve que le mensonge a été érigé en système qui prenait les citoyens pour des sujets». 
 
Alors que faire ? «Nous allons établir la liste à partir de celles qui ont été publiées dans les journaux. En cas de litige, la Commission supérieure indépendante des élections demandera aux journaux concernés de fournir les preuves de l’adhésion spontanée des personnes concernées, c’est-à-dire les signatures, les numéros des pièces d’identité ou encore l’adresse e-mail, si cela s’est fait par envoi électronique». Et d’jouter, «une commission conjointe entre le gouvernement et l’instance sera créée à cet effet. Elle se penchera sur cette épineuse question pour tenter de préparer un projet consensuel. Toutefois, cette question d’exclusion ne concernera, enfin de compte, qu’un nombre restreint de personnes parmi celles qui seront tentées par une éventuelle  candidature aux élections de la Constituante. C’est pourquoi il faudra dédramatiser la situation et non la surdimensionner d’autant plus que les moyens de recours seront possibles».Et puis, ajoute M.Ben Achour, «il faut aussi faire confiance à la justice qui n’est pas un rouleau compresseur qui broie tout sur son chemin. Elle est plutôt une machine juste et équitable.»
 
Encore quelques mois pour être fin prêt
 
L’élaboration de la loi électorale, le débat qu’il a suscité avant  son adoption par le Conseil de l’Instance et puis par le gouvernement ont pris beaucoup plus de temps que prévu. Sa promulgation, initialement prévue avant le 31 mars dernier, ne se fera finalement qu’au cours de la semaine prochaine. Soit avec plus de deux mois de retard, c’est-à-dire à quelque 75 jours de l’échéance du 24 juillet. Trop court pour préparer convenablement les premières élections libres de l’histoire du pays. «Tout à fait», réplique M. Ben Achour, avant d’ajouter : «L’opération électorale devra être entourée de toutes les garanties nécessaires pour assurer sa totale réussite. Cette opération est compliquée et exige une logistique à la fois lourde et coûteuse. De l’établissement des listes des électeurs à la proclamation des résultats, en passant par le découpage des circonscriptions électorales, les bureaux de vote, le choix et la formation du personnel en charge de ces élections…plusieurs étapes sont, en fait,  indispensables et cela nécessitera beaucoup de temps et d’effort». Les élections seront-elles alors repoussées ? «C’est très probable, d’autant plus que la commission supérieure indépendante qui sera chargée de l’organisation des élections n’est pas encore constituée. Demain lundi, nous procèderons au sein de l’Instance au choix de ses 16 membres parmi les 70 candidats présentés par les instances concernées». Il faudra encore deux à trois mois pour être fin prêt pour cette importante échéance.  C’est pourquoi octobre ou novembre seraient mieux indiqués pour le déroulement des élections. La question est entre les mains du gouvernement de M.Béji Caïd Essebsi qui jugera de l’opportunité de la date.
 
Pour revenir au mode de scrutin adopté, celui des listes à la proportionnelle avec les plus forts restes et qui favorise beaucoup plus les partis politiques, M.Ben Achour confirme que la commission des experts avait  au départ préparé deux formules, mais c’est le Conseil de l’Instance qui a opté pour ce système. «D’ailleurs, souligne-t-il, l’adoption du projet de la loi électorale a nécessité quatre votes séparés, un premier vote sur le mode  de scrutin lui-même, un second sur la parité à caractère facultatif ou obligatoire et c’est le caractère obligatoire qui a été choisi, puis un troisième sur l’article 15 avec les 10 ou les 23 ans d’inéligibilité des anciens responsables RCD et enfin un quatrième vote sur l’ensemble du code, lequel a été adopté à l’unanimité moins cinq voix(abstentions des représentants de l’Ugtt). D’ailleurs et en dépit des tensions et autres bisbilles qui ont émaillé les travaux de l’Instance, inhérentes à mon avis à toute structure démocratique, je pense que l’Instance s’est bien acquittée de ses missions et a eu le grand mérite d’élaborer la loi électorale qui permettra à la Tunisie d’accéder enfin au rang des pays démocratiques, sans aucun apport étranger». Allusion aux déclarations de l’ambassadeur chef de la Délégation européenne auxquelles l’Instance a apporté un démenti. Et les démissions ? «Pour le moment je n’en ai reçu aucune», réponse un peu diplomatique si l’on sait que trois ou quatre membres ont déjà annoncé leur départ.
 
Toutefois, renchérit M.Ben Achour, «j’ose espérer que le conseil dans sa composition  pluraliste  constitue un véritable lieu d’apprentissage de la démocratie, même avec ses débats houleux». M.Ben Achour ne doute pas que «les Tunisiens qui ont été longtemps sevrés de ce genre de débats francs pardonneront à  certains membres de l’Instance leur écart de langage ou de conduite, lesquels membres sauront faire amende honorable. Le plus important, demeure dans le cas de l’espèce de continuer l’œuvre entreprise pour assurer les bonnes conditions de la transition démocratique».
Et quelle suite pour les travaux de l’Instance ? «Beaucoup de travail reste à faire, répond notre interlocuteur. Lundi 8 mai, nous allons procéder à l’élection des 16 membres de la commission supérieure indépendante des élections parmi les 70 candidats proposés par les structures concernées. Un décret sera proposé à la signature du  président intérimaire avant sa publication dans le Journal officiel.» Et où en est le texte du pacte républicain ? «Les discussions autour de ce pacte ont été suspendues pour se consacrer à la finalisation de la loi électorale. Mais elles reprendront bientôt. Ce pacte, explique le président de l’Instance, est une convention, solennelle entre les différentes parties. Par conséquent, il ne devrait pas, à mon sens,  avoir un caractère coercitif. Les signataires s’engageront à respecter un certain nombre de valeurs communes à tous les Tunisiens. Et même s’il n’a pas une valeur juridique, l’engagement moral a autant de force que l’engagement écrit». 
 
Inquiet de la situation qui prévaut actuellement dans le pays ? «Oui, mais comme je suis de nature optimiste, je demeure persuadé que nous saurons dépasser les clivages et surmonter les difficultés pour arriver à bon port. La transition démocratique doit se poursuivre de manière inéluctable, dans le calme et la sérénité»
Puisse Dieu exaucer ce souhait qui est celui de tous les Tunisiens
 
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